Moins de sexe pour les Français : les habitudes changent

Moins de sexe pour les Français : les habitudes changent

16 mai 2024 Non Par Valantine
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Il y a aussi une récession en France, mais pas économique, elle est sexuelle. Confirmer que les Français s’éloignent du sexe est un nouvelle enquête Ifop selon lequel le pourcentage de Français ayant eu des relations sexuelles au cours des 12 derniers mois n’a jamais été aussi bas depuis cinquante ans : 76 % en moyenne, ce qui représente une baisse de 15 points par rapport à 2006.

Nouvelles relations et sexe, pourquoi les gens le pratiquent-ils moins aujourd'hui ?

Moins de sexe pour les Français

Cette augmentation de l’inactivité sexuelle touche particulièrement les jeunes : plus d’un quart d’entre eux entre 18 et 24 ans ont commencé des relations sexuelles (28%) Il admet qu’il n’en a pas eu depuis un an., soit cinq fois plus qu’en 2006 (5%). Mais même l’activité sexuelle de la population perd en intensité si l’on observe la Diminution drastique de la fréquence hebdomadaire des relations sexuelles.. Ainsi, aujourd’hui, 43 % des Français déclarent avoir, en moyenne, des relations sexuelles par semaine, contre 58 % en 2009.

Ce qui se passe

Que se passe-t-il alors ? Selon l’étude, dans un contexte marqué par une révolution dans le rapport au consensus, Les Françaises sont beaucoup moins disposées à se forcer pour faire l’amour. par rapport à il y a 40 ans. Par ailleurs, plus de la moitié des femmes adultes (54%, contre 42% des hommes) déclarent qu’elles pourraient continuer à vivre avec quelqu’un dans une relation purement platonique, un pourcentage qui a sensiblement augmenté depuis une quarantaine d’années entre les femmes de moins de 50 ans. (+ 14 points par rapport à 1981).

Le sexe compte moins pour les femmes

Il est clair que la place qu’occupe aujourd’hui le sexe dans la vie des femmes est bien moins importante qu’elle ne l’était il y a trente ans : et les données le disent aussi, étant donné qu’aujourd’hui seulement 62% des Françaises accordent de l’importance à la sexualité, contre 82% 1996. Il y a aussi l’absence d’attirance sexuelle envers autrui : l’asexualité est une orientation sexuelle assumée par 12 % des Français et jusqu’à 23 % chez les femmes de 70 ans ou plus.

Les raisons du changement.

«Après des années d’hypersexualisation de la société – explique François Kraus, directeur de la division « Genre, sexualité et santé sexuelle » de l’Ifop – les décennies 2010/2020 marquent clairement le début d’un nouveau cycle dans lequel l’obligation d’avoir une vie sexuelle devient moins forte. Dans un contexte culturel modifié, un nombre croissant de Français semble libéré de cette obligation qui fait de la sexualité active une composante essentielle d’une vie épanouie et d’un couple harmonieux. La recherche montre notamment comment De nombreuses femmes ne se sentent plus obligées de répondre au désir sexuel de leur partenaire.« Certains ont même recours à des attitudes plus radicales comme l’asexualité et l’abstinence ».

Le devoir conjugal n’existe pas

Bref, il y a eu la libération sexuelle, il y a les contraceptifs, il y a les programmes télé dédiés au sexe et pourtant il semble que les gens, du moins en France, ne s’amusent plus autant qu’avant. Les raisons, selon le rapport, se trouvent avant tout dans la diffusion de la pornographie et des plateformes de rencontres ce qui ne s’est pas traduit par une augmentation de la pratique, mais aussi de l’addiction aux séries, aux jeux vidéo et aux réseaux sociaux. Mais au-delà de cela, il y a aussi eu une évolution dans les relations et, en particulier, chez les Françaises. Ils ne ressentent plus le poids du « devoir conjugal ».

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