Travailler avec… l’artiste Marilù Manzini

Travailler avec… l’artiste Marilù Manzini

6 mai 2024 Non Par Valantine
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Marilù Manzini (Modène, 1978) évolue entre les arts décoratifs, l’écriture, la photographie et le design. Le désir de liberté (artistique) a inspiré sa première performance live – «Marilú dans la cage» (2019), où il fait photographier son portrait dans une cage dorée dans plusieurs lieux emblématiques de Milan. Toutes ses œuvres sont illustrées sur le site marilumanzini.com. À partir du 5 décembre, elle sera parmi les protagonistes de l’exposition d’art féminin contemporain Woman&Woman Renaissance organisée par la Galerie Paola Colombari dans le cadre du XMAS Maroncelli à Milan.

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«Je me lève pour donner des médicaments à mon chien souffrant d’un problème cardiaque, Ugo. Il vit avec 5 autres chiens, avec moi et mon mari à Milan. Entre Ugo et moi, ce fut le coup de foudre.; Je n’avais jamais voulu d’un chien jusqu’à ce que je tombe amoureuse de lui il y a 14 ans. De plus, je suis un peu malade et ma santé m’oblige à suivre un régime très strict. D’un autre côté, comme je ne suis plus mince, tout le monde me prend beaucoup plus au sérieux en tant qu’artiste. »

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«Je vis dans un immeuble avec salle de sport et piscine commune et j’en profite pour faire du sport trois matinées par semaine. Je ne suis pas doué en danse mais je me suis inscrit à un cours de tango, parce que c’est une des dix choses que je veux absolument savoir faire dans la vie. Dancing on Canvas, ma dernière performance à la Gare Centrale, associe mon amour de la peinture et de la danse : j’ai fait danser des couples sur de grandes toiles blanches après avoir trempé leurs pieds nus dans de la peinture fraîche. »

Marilù Manzini (Modène, 1978) évolue entre les arts décoratifs, l’écriture, la photographie et le design.

Minerai 11h30

« Je prends un déjeuner léger composé de riz puis je fais du « shopping » : dans les magasins de jouets ou les magasins 50 centimes, les objets « me parlent » et se transfigurent en images artistiques. La série de photographies Contaminate Superheroes est née de mes incursions dans les supermarchés.. Après la pandémie, après avoir vu les files d’attente s’allonger considérablement au Pane Quotidiano (l’association milanaise à but non lucratif qui nourrit les personnes en difficulté, ndlr), j’ai inondé la Piazza Affari de faux billets avec la performance de L’argent sur le coût de la vie.

Henry Cavill fait partie des protagonistes de la série The Witcher.

Minerai 13h30

«Je m’assois dans mon salon et médite pendant au moins deux heures. J’aime dire que je fais le tour de l’hyperuranium, là où vivent les idées, et que je reviens sur terre prendre un café. Je vis des périodes de créativité fervente et d’autres plus avares d’idées, mais je ne reste jamais les bras croisés.. « Si je ne peins pas, je sors pour rencontrer des amis ou visiter des expositions. J’aime regarder les œuvres des autres. »

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Je crée toute la journée (sculptures, objets design, tableaux, gourmandises) mais je subvient à mes besoins en investissant dans l’immobilier. J’ai appris de mon mari, qui travaille dans la construction. Je n’ai jamais voulu que mon art devienne une « œuvre ». Pour quelques mois J’ai un « sous-sol » dans le Naviglio Grande.« près de chez Alda Merini, que j’aimerais transformer en studio. »

Ugo est le chien qui vit avec l’artiste depuis 14 ans.

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«Tous les soirs, je cuisine pour mon mari. Ma spécialité est les seconds plats, Je fais un civet de lapin exceptionnel, mais je bénis les plats préparés du supermarché qu’au moins une fois par semaine, ils me réservent le dîner. Le week-end, mon mari Francesco, un vrai chef, est aux fourneaux ! »

Minerai 20h30

« Il n’y a pas de somnifères efficaces, je suis toujours insomniaque ! Je me couche tôt et regarde un épisode d’une série télévisée : C’est l’heure de Just as that mais aussi de The Witcher ou de Fantasy en général. Puis le soir, je me lève et je commence compulsivement à écrire ou à regarder un film. J’essaie de me rendormir. Ou bien je relis la correspondance avec les fournisseurs étrangers de mon premier film en tant que réalisateur, Le Carnet noir de l’amour, tiré d’un de mes romans, qui est sur le point de sortir en Corée… »

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

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